Je suis arrivée à Valencia un mardi je crois. Un mardi du mois de mai. Un tableau parfaitement inconnu s'offrait à moi.
"Déborah, l'Inconnu. "
"L'Inconnu, Déborah. "
"Bonjour!" avons nous dit en écho.
Cet appart rue Benifayo. L'air iodé et les tours prétentieuses de la cité. Ces larges, larges avenues qui nous ouvrent les bras. Ce ciel-aquarelle qui me manque déjà, les colonies de palmiers qui s'agitent au rythme du chant des vertes péruches. Et surtout ces 10 volontaires en exil (qui seront amis, colocs, collègues, amour, VIE...) formant un fou patchwork de nationalités : Italie, Pologne, France, Angleterre, Suède, Grèce, Irlande, Hongrie, Belgique ... Que mas?
"Va-len-cia, Va-len-cia" répétais-je comme comme pour tenter de saisir cette réalité qui me paraissait alors irréelle. Quelle est donc cette ville étrange? Sera-t-elle mienne? Mes yeux étaient grands ouverts, en alerte.
6 mois plus tard, c'est l'heure des bilans. Allongée dans mon lit, je tente la synthèse. Valencia, le SVE, une parenthèse hors du temps ... qui est passée plus vite qu'un claquement de doigts. Clic.
On la refait. Deuxième. Non, non le SVE ce n'est définitivement pas la VRAIE VIE. Anaïs avait raison, elle m'avait prévenu dès le premier jour. Ouais le SVE c'est la VIE moins tous les trucs chiants-qui-te-font-te-ronger-les-ongles et plus tous les trucs qui te font pulser. BEAT BEAT BEAT.
On replit bagage et on dit Aurevoir le Familier comme on a dit Bonjour à l'inconnu 6 mois plus tôt. Un dernier regard sur Benifayo, cette rue qui fut donc mienne le temps d'une saison, pendant que Raph récupère sa byci.
Le soleil des golden-hours innonde la rue, un couple avance main dans la main, jetant en arrière leurs ombres imposantes. Je souris. Je souris.
un mix-monde.
pour en savoir plus sur le SVE, j'en parle plus sérieusement du côté de chez Zelda, juste Ici
"Déborah, l'Inconnu. "
"L'Inconnu, Déborah. "
"Bonjour!" avons nous dit en écho.
Cet appart rue Benifayo. L'air iodé et les tours prétentieuses de la cité. Ces larges, larges avenues qui nous ouvrent les bras. Ce ciel-aquarelle qui me manque déjà, les colonies de palmiers qui s'agitent au rythme du chant des vertes péruches. Et surtout ces 10 volontaires en exil (qui seront amis, colocs, collègues, amour, VIE...) formant un fou patchwork de nationalités : Italie, Pologne, France, Angleterre, Suède, Grèce, Irlande, Hongrie, Belgique ... Que mas?
"Va-len-cia, Va-len-cia" répétais-je comme comme pour tenter de saisir cette réalité qui me paraissait alors irréelle. Quelle est donc cette ville étrange? Sera-t-elle mienne? Mes yeux étaient grands ouverts, en alerte.
6 mois plus tard, c'est l'heure des bilans. Allongée dans mon lit, je tente la synthèse. Valencia, le SVE, une parenthèse hors du temps ... qui est passée plus vite qu'un claquement de doigts. Clic.
On la refait. Deuxième. Non, non le SVE ce n'est définitivement pas la VRAIE VIE. Anaïs avait raison, elle m'avait prévenu dès le premier jour. Ouais le SVE c'est la VIE moins tous les trucs chiants-qui-te-font-te-ronger-les-ongles et plus tous les trucs qui te font pulser. BEAT BEAT BEAT.
On replit bagage et on dit Aurevoir le Familier comme on a dit Bonjour à l'inconnu 6 mois plus tôt. Un dernier regard sur Benifayo, cette rue qui fut donc mienne le temps d'une saison, pendant que Raph récupère sa byci.
Le soleil des golden-hours innonde la rue, un couple avance main dans la main, jetant en arrière leurs ombres imposantes. Je souris. Je souris.
un mix-monde.
pour en savoir plus sur le SVE, j'en parle plus sérieusement du côté de chez Zelda, juste Ici
Bonjour ! Pour commencer je m’excuse d’avance de la longueur de ce commentaire (parce que je sens qu’il va être long) et je te souhaite bon courage pour sa lecture :)
RépondreSupprimerJe ne sais jamais vraiment comment remercier les gens alors je vais simplement dire merci ! J’ai rarement de commentaires sur mon blog encore moins des commentaires adorables, longs et constructifs alors merci :) Pour ce qui est de ta critique elle est tout à fait juste, j’hésitais à mettre cette photo dans la série d’ailleurs. Et puis tu as raison il n’y a que les critiques qui font réellement avancer alors si tu en as d’autres à faire n’hésites pas :)
Ensuite, ce n’est pas moi qui vais critiquer tes photos parce que je les trouve tout simplement sublimes. Tu sais faire ce genre de photo que j’adore mais que je n’ai jamais réussi à prendre, tu sais capturer des petits instants de vie et je t’envie réellement pour ça :) (sur cet article j’adore la photo de la jeune fille qui tient les plantes, celle de l’autre jeune fille au-dessus de la machine à laver et la dernière). Ce que je dirais c’est que j’ai parcouru une bonne partie de ton blog et que tu as fait des progrès photographiques flagrants :)
J’ai lu ton article sur le SVE sur le blog de Zelda et merci pour ça aussi : je ne savais pas que le SVE existait jusqu’à ce soir, je trouve ça tellement nul que des choses géniales comme ça existent et qu’on nous en parle jamais. Ce que tu dis sur le discours carriériste qu’on nous tient à longueur de journée est tellement vrai… Je rêve de partir à l’étranger à la fin de cette année, je voulais faire une année Erasmus mais du coup le SVE a l’air très tentant, je vais y réfléchir je pense.
Et tu es aussi allée en Inde, le voyage que je rêve de faire depuis toujours. C’est le pays qui me fascine le plus et après avoir vu tes photos j’ai encore plus envie d’y aller. Comment t’est venue l’idée d’entreprendre un tel voyage ? Ce n’est pas trop dur à organiser ? Est-ce que les gens sont accueillants en Inde ?
Voilà je m’excuse de t’avoir raconté toute ma vie et de poser pleins de questions mais je suis réellement ravie d’avoir découvert ton blog !
P.S: le nom de ton blog vient d'une phrase dans un film de Godard non? Evidemment je ne sais plus lequel, je sais juste que je l'adore :)
RépondreSupprimerMerci pour ce texte inspirant et ces photos, toutes douces (qui me rappellent l'été, ce qui est plutôt agréable là, tout de suite) et surtout merci mille fois à toi et Zelda de faire partager cette aventure et toutes les informations pour pouvoir en profiter, sache qu'elles seront bien utilisées! (j'ai quand même eu un petit regain de "ah, si j'avais su ça l'an dernier!", mais je ne suis pas à plaindre non plus!). Bon retour "à la normale" donc :)
RépondreSupprimerHey! Désolée de te répondre une semaine après et merci :) Alors je suis actuellement en 2ème année de prépa lettres (ou khâgne si tu préfères) et si j'en sors vivante je ne sais pas du tout quoi faire après (c'est un peu pour ça aussi que je rêverais de faire une année sabbatique, pour réfléchir au lieu de foncer tête baissée vers quelque chose qui ne me plaira peut-être pas), tu as étudié quoi toi? Tu vas faire quoi durant cette 2ème année sabbatique?
RépondreSupprimerSinon pour l'Inde en fait, avec une de mes plus proches amies on rêve d'y aller depuis des années (dès qu'on aura les moyens de payer le billet d'avion surtout), pour plusieurs mois, en mode routard comme tu as fait, faire le tour du pays pour voir ses différentes facettes. Sauf qu'on commence à se dire que partir à seulement deux filles c'est peut-être pas hyper sécurisant (si j'ai tout compris toi tu as fait le voyage avec ton amoureux, c'est bien ça?)Je sais que je suis pas encore prête à faire un tel voyage, je n'ai pas encore la maturité nécessaire (et j'ai aucun sens de l'orientation aussi :D) mais j'espère vraiment le faire un jour.
Et pour Godard, je savais plus si c'était dans Pierrot le fou ou A bout de souffle vu que j'adore les deux et que dans les deux ya Belmondo ! Godard c'est un peu un de mes dieux du cinéma et ça me fait plaisir que tu aimes parce que beaucoup trop de monde me dit que les films de Godard sont chiants ou prétentieux (ce avec quoi je ne suis pas tout d'accord :D)
Des visages, des rires, des moments de vie. J'aime ta façon de photographier!
RépondreSupprimerJe n'étais pas passé dans ton ici depuis plusieurs semaines. Du coup je rattrape le temps poco a poco parce que tes photos sont tellement parlante qu'il faut du temps pour regarder. J'aime tout autant ce texte que tu as écrit dans ce message. Merci Deborah.
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