Un petit bout de Rajasthan ...

Passer du Bihar- l'Etat le plus pauvre de l'Inde- au Rajasthan -l'Etat le plus touristique- ça peut faire le même effet que troquer sa veille 2 chevaux toute fumante et cabossée contre un nouveau carosse, charmant, secure et efficace. De la même veine que la fiat 500, par exemple. Ca rassérène, grave. On baisse les défenses, et on se détend.
Et c'est parti dans la foulée on jette nos masques anti-pollution qui nous donnaient des airs de touristes Japonnais et on res-pi-re! Parce qu'il faut le dire, débuter le voyage en Inde par le Bihar, la région dite des ténèbres1, c'est quand même du lourd. Âmes sensibles, gare à vous.
A Pushkar, la ville sacrée, on a rejoint la belle madre Christine. Christine, parlons en un peu. J'ai envie de dire que c'est une grande femme. Authentique, libre, débordante, c'est le genre de lady qui ne peut laisser indifférent. Un tourbillon de vie, en un mot. Et voila maintenant 7 ans qu'elle roule sa bosse en Inde. La téméraire a oser remettre le couvert 7 fois en 7 ans. Qui mieux qu'elle pour parler des paysages contrastés de notre folle Planète India. Ainsi, je n'en dit pas plus et je lui laisse la plume pour accompagner mes clichés Rajasthanés, de Pushkar à Udaipur.

"Dans le pantheon du monde des dieux il doit exister le dieu des cartes postales .. et bien celui-la meme a creer Pushkar (dans le Rajasthan)
Pareil au bijou dans son ecrin, ce village aux murs blancs, bleutes, avec ses coupoles a l'orientalisme parfait pacifiant l'angulosite (ho! Quel joli mot!) des toits terrasses, anime le contour des eaux dormantes d'un petit lac. Entre l'animation des rues, des shops, restos et la surface lisse bleutee, il y a les gaths (marches, petites, vastes) propices a la meditation, yoga, ...flaner
Autour du village chacune des montagnes arides garde precieusement le temple qui la courronne et les singes sur le chemin qui y mene, nous regardent passer comme les singes au zoo ... ! Le desert enfin, au sable encore present dans les rues de Pushkar. S'il y a des arbres ? Bien sur ! Il y a meme des jardins de roses cultives dont les parfums, les encens, l'eau, le sirop sont misent en vente a la delectation du visiteur.»
[...]

La realite est une usine a poupees russes, ex: dans Pushkar'carte postale il y a ma 'Sai Baba guest-house". Pas plus de 15 ans d'age, faite a l'image d'un petit palais dans la cour duquel foisonnent des plantes vertes qui se croissent, allant d'un balcon a un autre, pour finalement rejoindre la terrasse du troisieme etage. Dans cette cour se trouve un brasero ou tous les soirs Fatu le boss, cuisine une nourriture locale et conviviale, la tete enrubannee, les yeux etires par ses origines rajasthanaises plus la complicite de nombreux petards. Tous ceux qui passent par la sont invites a se joindre a l'hospitalite de la scene. Dans ce decor continuellement surprenant il y a les chambres qui ne depareille pas. Le matin, au reveil, les fresques au plafond (peintes a main levee svp !), les rosaces sur les murs parfaitement blancs souhaitent la bienvenue  
« Julien et Deborah m'ont rejoints a Pushkar ou nous avons passes le nouvel an dans cette guest-house particuliere, nous abreuvant de danses et de chants Gypsies avec la aussi, la traditionnelle presence du fou du roi, du joker, j'ai nomme 'l'alcool' !
Toujours dans le Rajasthan, nous avons continues sur Udaipur, une tres belle ville dont le centre cale autour d'un grand lac majestueux avec son ile portant palais est devenu majoritairement touristique. Qui sait depuis 'Octopussy' maybe, un James Bond qui a mal vieilli et dont les quelques scenes shootees ici autour du lac ont etees melees a des images du Taj Mahal (Etat d' Agra), pour on l'a bien compris optimiser l'idealisation de la ville. Why not ? Sab kuch milega ! (Tout est possible !) " 2

1En référence aux mots d'Aravind Adiga dans le Tigre Blanc. Un très beau bouquin sur l'Inde d'aujourd'hui.
2Extraits dse mails de Christine datant respectivement du 22/12/11 et du 15/01/12

Les gaths de Pushkar. On ôte ses souliers et on respecte les lieux, c'est sacré.
La" mama" de notre fabuleuse Guest House.

 


Un jus de sucre de canne?


Un poissonnier au regard bienveillant



Laver le linge en Inde : un moment de retrouvailles et de complicité pour les femmes




Udaipur, vu de haut


  Christine et Ju, appréciant le Sunset.

7 commentaires:

  1. C’est fou toutes ces couleurs, je suis presque éblouie derrière mon ordi.
    C’est vraiment un voyage sacré !
    Bises

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  2. Superbes photos, un grand Bravo !
    Fabien

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  3. Ah ce Sunshine!!!Trop beau le poissonnier!!:)La photo au-dessus de ju et christine elle est délire!

    Plein de bises les moustiques!

    Moonee (et gupe bien sûr!)

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  4. Non mais Deb, dingue j'ai fait aussi une photo dans le miroir devant le city palace d'Udaipur, celui devant le lac, je reconnais le city derrière et les traces noires dans le miroir! Mon affection va tout particulièrement à la première et à celle de la branche dans la lumière :)
    Du beau boulot! Enjoy poulette

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  5. magnifique ! colorful ! on t'expose dans la galerie de la librairie sans discussion possible , il faut partager de telles splendeurs .. :)
    bisou l'amie

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  6. Merci beaucoup ! Tes photos sont vraiment magnifiques !! J'aime beaucoup. La série sur les enfants à été prise en Thaïlande, quelques unes à Bangkok, et les autres dans le nord.

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  7. Coucou, je sais que tu ne fais pas trop ce genre de chose, mais je t'ai tagué sur mon blog, dit moi si tu le fais !
    bisous bisous

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